programmation bafang

Si je veux repartir il me faut rentrer

  La  météo me demande de changer mes plans.

Je suis dans  la dernière ligne droite sur la route sans frontières.

Il me reste à franchir les Pyrénées. L’option col de Roncevau est écartée cause météo reste 3 possibilités le tunnel de Biéla, le col d’Envalira ou le col de Porte.et puis le pic du Montalet pour dire bonjour à l’enfant sauvage de Lacaune 


Jour 45 


Changement de cap ……

Des gros orages cette nuit et je me penche sérieusement sur la météo en France. Vous y êtes habitué, moi pas donc je ne remonte pas sur l’atlantique je traverse l’Espagne Ouest/Est et je mettrais le clignoteur à gauche en fonction de la météo.

Le Hasard l’avait prémédité hier j’avais dévier du camino de Santiago après Logrogno pour trouver un  hôtel et j’étais sur la route de Saragosse( 138 km). Ce matin pas de soleil mais un vent idéal je suis sur un tapis volant ( preuves à l appuis ) je fais du tourisme sur cette route des vins, et je me retrouve dans une arène pour une fête de village « Cardieta » j’ai longé le « Rio Ebro » ainsi que ce le dessert des Bardenas. Ou les vautours surveillent la A126 pour éliminer les animaux imprudents.

On est dimanche il est 14 h les Espagnols sont à table ce qui me décide dans une solution osée  pour arriver à Saragosse je prends une autovia interdite aux tracteurs et le stresse  monte quand elle croise une autoroute 4 voies et il faut que j’aille à gauche gros vent arrière puissance maximale et je n’ose pas vous donner ma vitesse une belle moyenne 30 km/h sans soleil qu’avec le vent ( 135 km en 4 h 32 ) 

Un petit clin d’œil au cycliste avec des gros mollets et un vélo de 7 kg, il  m’a doublé alors que je roulais à 32km/h, il est se retournait pour voir si il me distançait je lui ai laissé prendre de l’avance et puis j’ai mis le gros braquet…….il se rappellera qu’il faut se méfier d’un  vélo solaire avec remorque de 70 kg

Je me perd dans les rues de Saragosse où je croise des bus électriques de scooter carrossé électriques et je finit à cette place de « Nuestra Señora Pilar » j’adore ce petit cheval de bronze où tous les enfants se font prendre en photo pour finir la visite je traverse « El Puente de Piedra » flanqué de ses 4 lions.

Je compte avancer vers Huelva et le gros vent à forci rafales à plus de 50km/h latérales .

Par sécurité je trouve un hôtel et me mets à l’abris .

J’ai très bien mangé à midi et ce soir jeûne car pas de restaurant et je déjeunerai mieux  à deux mains

Jour 46 

Un beau ciel avant le lever de soleil, le vent est toujours présent et je roule vers le nord, une belle fresque que je pixelise à  Zuera des beaux paysages de terre ravinée c’est une région qui partait pauvre beaucoup de champs de blé d’une culture industrielle ( pas un coquelicot). Je traverse Huesca encore endormie. Quelques châteaux haut perchés me regardent passer. Je me dirige vers Barbastro ou une autoroute est en construction pour relier les deux villes et je tombe sur une fourmilière qui sont en pleine action  sans dénaturer tous les paysages. J’ai du mal à comprendre ses travaux titanesques alors que la N240 est une très belle nationale: pour quel avenir ? 

Jour 47



Une journée magique, ce matin l’enfant sauvage me réveille et va me dit il faut partir le ciel est sans nuages il est 6 h et le petit déjeuné est à 8h …..

On déjeunera quand se sera l’heure.

Je monte vers le tunnel rien pour déjeuner se sera en France le soleil est présent mais toute la montée se fait à l’ombre et la surprise un bouchon tous en les véhicules qui m’ont doublé sont à l’arrêt je décide de doubler car le bouchon c’est un troupeau qui monte en estive et c’est un bonheur d’échanger avec les bergers. Même pas en rêve pousser un troupeau de 400 têtes avec un vélo solaire.

La Guardia civil est la pour gérer la circulation.je continue ma montée avec des panneaux qui indiquent les pourcentages du col sa me rassure sur l’interdiction et je croise un voyageur qui venait de le franchir. En même temps que les panneaux interdit aux piétons et cycliste !!!

La circulation est alternée et je m’engage pour 3,5 km de tunnel sauf qu’il monte et très raide je prends mon mal en patience et le stress monte au maximum quand je vois des gyrophares dans mes rétroviseurs je me mets sur la voie de gauche pour les laisser passer et ils me font signe d’accélérer je suis déjà dans la zone rouge ……

Au bout d’un moment je vois une lueur c’est la fin du tunnel mais le soleil est resté en Espagne.

Je me fait sermonner pour ma faute et j’aurais une amande la prochaine fois ( la prochaine je le ferais en descendant se sera plus rapide .

Je suis dans le brouillard il pleuviote et j’attaque la descente je suis gelé et je déjeune à Saint Lary à 11h

Il le reste à faire 130 km sans soleil et j’ai les batteries qui sont à 40% 

Je pense que l’étape va être difficile.

Et j’économise le moindre watts. Je ne mange pas à Lanmezan et je continue en direction de Corneboeuf. Quelques taches bleues et les éclaircies apparaissent le moral remonte, pas les batteries mais elles se maintiennent.

Je vais gagner mon rêve à la force des mollets.

C’est pas la plus belle des étapes mais la plus intense en émotion 350 km en deux jours est ce soir je suis à plus de 6900 km  en 47 jours 

Un peut plus loin je survol’e des hirondelles quel bonheur de voyager à la vitesse du regard 

J’ai fait sans soleil 110 km à ma pose repas 13 h 30 ( heure espagnole)et je mets cap vers la France j’ai pour objectif Bielsa   par la vallée du Rio Cinca sur laquelle a été construit deux immenses barrages et j’ai des paysages magnifiques  mais  le manque de soleil me fait jeter l’éponge à Aínsa que je vous fait visiter c’est la ville de Corde ( Tarn) mais en Aragon cette vallée mérite le détour 

Je suis à 40 kilomètres de la france et demain je suis chez des amis Marie et Pierre qui roulent avec deux Specbikes et qui sont de très bons amis 

175 km avec 2000 de D+ avec 20% de soleil 

Jour 48 


Après une belle soirée  j’ai une étape facile je n’ai plus de records à battre sauf de passer voir des amis et de la famille sur les deniers kilomètres de mon voyage.

Aujourd’hui j’ai choisi Toulouse car cette capitale de l’Occitanie 

Je passe par Isle le Jourdain et mon application me trouve des piste cyclables d’une qualité que j’ai rarement vu. Une mention très bien à cette métropole et j’arrive par l’aéroport de Blagnac ou j’ai la surprise de croiser un musée vivant de l’aéronautique. J’avance sur ces pistes et surprise je suis place du  Capitole  le cœur de de la ville rose .

Je m’échappe toujours par des pistes cyclables sans voir un feu tricolore en direction du Lauraguais 

Petite étape tourisme 


Je suis à 7000 km en 48 jours  plus de record à battre la base du Suntrip 2024 est de 7000 km en moins de 60 jours 


Je préfère voyager  en touriste  et prendre le temps  partager mon voyage avec vous que courir  après les rayons de soleil car je l’ai dans le cœur 

Jour 49

Tout à une fin si on veut repartir il faut bien rentrer.

J’ai longé les travaux de cette autoroute polémique entre Tououlse et Castres sur une nationale on la circulation n’est pas intensive . Mais il faut faire travailler les travaux publics avec des engins mécaniques  pour faire une autoroute à péage pour gagner 10 minutes ………..

J’arrive à Puylaurens la ville où on peu voir les Pyrénées visibles à l’œil mais pas en images .

Par conte Mariane est bien présente. Et oui c’est la ville qui a vu naître Mariane et il en font un bel atout touristique je suis allé à une expo et à  l’office de tourisme parler de mon voyage et j’en ai même acheter une grande comme une borne .

En plus je suis un enfant du pays mes parents avaient une boulangerie à 14 km et à 14 ans je sillonnait ses routes en vélos  il y a juste 53 ans .

Et l’enfant sauvage a toujours des rêves d’enfant et des souvenirs sont très forts de passer sur ces routes chargées de souvenirs .

Une escale à Lombers cher Lulu et Christian pour rouler avec des Quadricycle de sa conception .

Une belle soirée  avec François et Yollande avec qui je suis allé en vélo solaire deux fois au Maroc .

Reste la dernière ligne droite avec un arrêt obligatoire à Saint Cernin sur  Rance ou trône la statue de l’enfant sauvage.

Jours 50

Après  une belle soirée à parler du monde solaire j’attaque la dernière étape pour retrouver mon lit 130 km sans soleil mais avec pleins de rêves.

Quitter mon département natal le Tarn et faire des images  d’une très belles borne départementale sur la route d’Aix à Montauban.

Le point haut est passé et je fais une pause au point de vue de Saint Sernin Sur Rance .

C’est un arrêt obligatoire pour faire des photos avec Victor l’enfant sauvage capturé par les Aveyronnais le 8 janvier 1800.

Comme j’ai un peu de temps je vais faire tamponner mon carnet de pèlerin à la mairie . Et des liens se tissent entre la première adjointe et le cousin de l’enfant sauvage .

Je part à 11 h car j’ai rendez-vous avec un journaliste du Progrés je journal de saint Affrique .

Il est 13 après un repas c’est la tournée des amis et j’arrive à 18h à mon château solaire .

7300 km pas une crevaison, pas une panne.

Des petits réglages et l’usure des pneus.

Cette parenthèse de 50 jours se termine  une autre commence se sera moins intense mais résultat  des pensées qui ont mûri pendant se voyage dans la tête d’un enfant sauvage amoureux de la vie 

Les chiffres du voyage 

7285 km

61016 de dénivelé positif 

309 h de trike en 50 jours  6 heures de pédalages

Des milliers de photos et 60 vidéos de 3 minutes 


Le voyage sur la route sans frontières ne fait que commencer 


remonter le chemin de Saint jacques de Compostelle

  

                                                         Jour 40 

J’avais pas trop envie ce matin de quitter cette océan que je longe depuis Tanger.

Mais un autre voyage commence celui de remonter à contre courant le flot de pèlerins qui caminent le long de ce chemin sans frontières.

J’ai une petite panne le câble du frein arrière et frein de parking c’est abîmé et je n’ait plus de freins arrière.partir  du niveau zéro et je monte , je descends c’est des montagnes russes  je ne peux plus faire d’images en roulant et je ne peux plus m’arrêter le plat n’existe pas au bout de 45 km je trouve de quoi réparer et l’enfant sauvage retrouvé le moral.

J’arrive à Santiago par les petites routes et je croise des pèlerins qui se dirigent vers Finesterra. J’avais fait deux repères sur maps Me. Et 12 h j’arrive dans la zone piétonne et je fais une pause pour boire une bonne Caña  accompagnée « d’un plato conbinado »

Je reste deux heures car avec le dénivelé du matin en plus à l’ombre j’ai les batteries à moins de 50%, mais le soleil coule à flots.

Je profite de cette pause pour regarder le comportement des passants et je m’interroge sur leur façon d’analyser cette chose inconnue pour 99,9%…….

Je me lance dans cette ville mythique et la magie opère . Tous ces pèlerins en extase devant cette architecture du centre de Santiago.

Je vois dès Pèlerins avec des diplômes ……j’en veux un,et l’enfant sauvage cherche après un premier essai raté j’étais au parking de la police j’ai compris que j’allais pas avoir le bon certificat.

Enfin le trouve le saint des saints. Il faut faire la queue, s’inscrire  ( quoi mettre ? Le départ du Maroc n’est pas référencé) sur une borne et on obtient un ticket et une hôtesse vous reçoit pour authentifier votre parcours. Et là je lui explique que je ne fais pas les églises je fait tamponner (El cello) que dans les endroits où je trouve des Cañas!!!! Que je viens de faire 5711 km  ( total cumulé de 40 jours) et que je ne fais que commencer El Camino en sans contraire .

Une belle journée  sur la route sans frontières avec record de dénivelé positif 2425 mètres j’en ai pas fais autant pour traverser l’Atlas 

Ce soir je dort à Melide 60 km après Santiago et le col Roncevaux aux est à 688 kilomètres 

Jour 41

Je pensais que je n’aurais pas grand chose à raconter dans ce 3 minutes et les rêves en ont décider autrement.

Il y a la face cachée du voyage qui fait moins rêver et qui existe. Je dors normalement dans un lit ( jamais le même) c’est le destin du voyageur Où dort mon vélo solaire ? Hier soir c’était compliqué, la suite en images .

Je prends mon déjeuner avant de ma lancer dans une belle étape car je surveille la météo et j’e vous ai envoyé du soleil et j’ai récupéré vos nuages qui arrivent qui vont me priver de carburant….. je gérerais la ressource et je ne suis pas pressé de rentrer. En deux jours j’ai fait plus de 300 km avec 4700 de D+ km

Ce matin je part en même temps que les pèlerins qui se dirigent vers Santiago et mon but c’est de faite étape à Pontavedra.

Je viens de franchir 3 cols le premier à 663 m le deuxième à 794 et le dernier à 1099 m je suis cuit cuit en plus l’ombre des arbres et les nuages sont de sortie. J’ai fait une belle pause avec José un français qui a fuit la France avec le « coronacircus » et il m’explique cette nouvelle version del camino , la voie Künig, j’avais vue des indices 

J’avais décider d’arrêter au troisième col quand je tombe dans un repas local avec des poulpes 🦑 et je fait une pause de 2 h , même pas en rêves.

Je repars motivé sauf que des déviations pour des travaux n’ont pas prévu une voie  pour les vélos et je finis sur l’autoroute en travaux !!!! La seule solution c’est de dételer la remorque enlever les sacoches et de franchir un passage le plus difficile de mon voyage .

En suite  je retrouve une route tout en descente je glane des cerises et j’atteins mon objectif 

En deux jours j’ai fait plus de 300 km avec 4700 de D+ km

A deux mains pour un autre carnet de voyage 

Jour 42 

J’ai voulu regarder la météo, nuages  et possibilité de pluie. Ils se sont encore une fois de plus trompé. C’est pas le grand bleu mais j’arrive à équilibrer la charge et la décharge et je me  mets à rêver après avoir passé un col à 1225 mètres.

Je fait tamponner mon carnets à des endroits insolites le poste de police de Bembibre et la DDE en haut du col et oui c’est à  coté del camino c’est  bien de repérer pour implanter des bornes en plus elle sont déjà en place et je trouve l’idée originale d’en mettre au centre des ronds points .a  c mon retour je contacte la DDE de L’hospitalet vu que les brebis on étés dérobés au rond point des places……..

Je suis à plus de 250 h de conduite en 42 jours et les idées ne manquent pas. A 12 h je suis à Astoria une voile incontournable sur El camino il est trop top pour manger et je peux être à Leon  à 40 km pour le repas de 14 h ( heure espagnole oblige )

J’ai fait une halte avant Leon que je visite avec mon tapis volant.

Je m’arrête à Mansilla de las Mulas 140 km car j’avais crainte d’être dans la pampa.

Je joue la sécurité et demain sera un autre jour.

Mes statistiques me fascines 

En 3 jours 450 km

D+ 6200

Heures de pédalage 20 h 

5711 km au total 


Jour 43 

Ce matin pas de soleil faut revoir les prévisions à la baisse. A mon départ je croise Sophie et Patrice un couple charmant et qui découvrent le vélo solaire et chaqu’un par dans sa direction.

Au bout de quelques kilomètres je ressent une légère douleur aux ligaments des genoux ( les efforts des 3 derniers jours ) je sort ma boîte de bien être que l’on m’a préparé avec amour et je me fait me un soin. Quelques kilomètres plus loin un grand corbeau ( je n’ai jamais vu un corbeau sur un panneau !!!)il est posé  et me regarde dans les yeux…… merci grand corbeau de m’encourager. 

Je traverse une région agricole sponsorisée par l’Europe irrigation à outrance des tracteurs énormes!!! Est-ce bien raisonnable ? drôle d’avenir que préparent les technocrates !!! 

J’arrive à Sahagún haut lieu d’El Camino et je comprends pour quoi. Je pont principal de la N106 est fermé, avec Maps ME je trouve une passerelle qui enjambe le Cea le coin est trop beau j’ai croisé des pèlerins et j’attends un autre groupe pour faire des images et la surprise je croise Pipa je pense que c’est le nom de l’âne qui fait le chemin sauf qu’un âne sa avance quand il en a envie et j’ai raté l’image vu son chargement et les 85 cm du trike mais c’est passé en force ….. on c’est échanger nos Instagram avec son maître . Une rencontre à c’est endroit même pas en rêves . La visite de Sahagùn et je continue ma route sur la voie Aquitania un chemin parmis tant d’autre et sans frontières.

Le soleil fait quelques apparitions, je genoux va mieux et je révise mes prévisions à la hausse 

Ce soir je suis à 4 kilomètres de Bourgos. 

En 4 jours j’ai fait 66% del camino soit 620 km ……

Même pas en rêves 

Jour 44

Grâce à une belle fresque je découvre un hôtel raisonnable à 5 km de Bourgos. Hier soir un bel orage cela faisait longtemps que je n’avait pas entendu le bruit de la pluie et dans son lit c’est agréable. 

Pour ceux qui se demandent comment je m’oriente c’est facile et à votre portée il faut juste connaître les pièges de Maps ME. Cette application permet de positionner des points et de les modifier en 2 secondes. Je repère le départ et l’arrivée je fais des points intermédiaires en fonction de mes rêves et quand je suis sur zone je vérifie pour les passages délicats et j’affine mon parcours quelques captures d’écrans pour comprendre et ainsi tout mon parcours est archivé. Simple et efficace et gratuit et sa marche sans réseau.

Ce matin visite de Bourgos et je suis émerveillé par la beauté de cette ville un bel échange avec des pèlerins au pied de la cathédrale de Bourgos . J’y reviendrait car cette ville avec ses parc ses statues mérite d’y passer plus de temps.

Je pars en direction le Logrogno toujours en remontant El camino . J’arrive à Logrogño et je suis très déçu une ville moderne pas moyens de trouver un quartier typique je décide de fuir en direction de Pampelune et le soleil se cache derrière des nuages d’orages  et j’avance avec un profil favorable après le col du matin à 1150 mètres .

Mon but est de trouver un hôtel j’ai perdu El camino et je suis sur une route des vins  et c’est la misère. Ils sont tous fermés heureusement que j’ai géré la ressources pour enfin trouver un hébergement à 172 km  encore une belle étape l’avant dernière avant la France, le chemin espagnol touche à sa fin pour moi. Demain Pampelune et Roncevaille.

A la rencontre de Mohamed Bannour

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